« Le rythme me pousse constamment à faire des choses, à réaliser des travaux, des pièces, des morceaux, à me lancer dans la parole, le chant, le rap, la danse, les instruments. Je laisse la musique s’insérer dans tout ce que j’entreprends, en cédant à son emprise. »
Après Travail, présenté l’an passé, Dansem plonge à nouveau dans l’univers fantastique d’Alma Söderberg. Formée au flamenco, passionnée de hip-hop, cette artiste atypique explore avec fraîcheur et générosité la musicalité du corps et du langage. Seule sur le plateau, les mains claquent, la bouche crépite, les pieds tambourinent, les mots tournent en boucle jusqu’à brouiller les pistes.
De « choses » en « petits riens », deux performances hypnotiques où son et mouvement ne font plus qu’un.
Spectacle suivi de :
« Une fois passé l’épuisement, que reste-t-il à voir ?
Une émotion, un souvenir, un fragment du passé qui vacille dans l’obscurité ? »
Ne vous fiez pas à la chemise hawaïenne : Everything is ok invite à un voyage hyper-actif. Cela commence par une déclamation débridée, cela se poursuit par un corps qui ne s’arrêterait plus de danser. De Nicki Minaj à Usain Bolt, Marco D’Agostin bombarde le spectateur de sons, puis d’images, dans un flot ininterrompu saturé de références. Une performance effervescente au sein de laquelle le jeune chorégraphe, que Dansem découvrait comme interprète dans l’entêtant Folk-S d’Alessandro Sciarroni, invite à débusquer une hypothétique quête de sens.
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