Arranged by date - Mardi 1er mars à 22h au QUARTZ, Scène nationale de Brest, dans le cadre de DañsFabrik
Chorégraphie, texte, vidéos et interprétation Lenio Kaklea
Qui n’a jamais eu peur du code de sa carte. Quand le code arrête de fonctionner, que la communication cesse et que la bonne volonté n'y peut plus rien, l’être du code se révèle en face d’une caissière qui attend son règlement, d’une file d’attente qui s’allonge et d’un vigile qui se rapproche.
On raconte que les premiers codes étaient des tessons de poteries cassés en deux dont la réunion permettait la reconnaissance. Ces objets se nommaient « symboles » et servaient aux ambassadeurs et aux créanciers. Une fois une dette contractée, chacun repartait avec un morceau, quand la dette était remboursée, ils les réunissaient. Certains racontent aussi que ces morceaux de poteries sont progressivement devenus une monnaie, une forme archaïque de monnaie. Les cités endettées payaient avec des reconnaissances de dette, les symboles acquirent une valeur et se répandirent.